Accueil> Pages anciennes site RAF> La forêt est à nous !
Que se passe-t-il en forêt morvandelle ?
C’est quoi ces alignements de bois noirs, ces champs de ruines … ?
Isabelle m’emmène. Elle me montre, elle m’explique les plantations de Douglas et tout le mal que cela fait. Elle m’emmène aussi à la rencontre d’autres amoureux de la forêt, militants, forestiers ...
En surimpression à l’image filmée, je prends la forme d’un dessin, une ligne claire, animée. Je commence par écrire sur l’image :
« Je ne me rendais pas compte ... ».
Vous pouvez participer au financement de ce film par un don et vous recevrez le DVD en remerciement :
Ou l’acheter en pré-commande auprès de la société de production :
Règlement à envoyer à :
L’image d’après
4, place des petites boucheries 37000 Tours
La réalisatrice Anne Faisandier
L’histoire commence quand je rencontre des militants au sortir d’une lutte victorieuse contre un méga projet de scierie/incinérateur/fabrique de pelets. Un projet pollueur, destructeur d’emploi et bouffeur à grande vitesse de la forêt morvandelle.
Ces personnes luttent pour la défense de la forêt. Je participe à une promenade collective et militante dans le Morvan et je suis ... « scotchée » comme on dit. La femme qui nous amène, Isabelle, une amoureuse de la forêt, nous raconte l’étendue du désastre. Partout la forêt, coupée à blanc. Partout des plantations d’arbres, tous les mêmes ... en ligne, comme des soldats.
Je sens comme tout cela la touche profondément.
J’habite le pays depuis 30 ans et je ne me rendais pas compte.
J’adhère à l’association. Je dis : « Je ne sais pas faire grand chose, mais je sais filmer. Si vous voulez, je filme vos balades, vos conférences, vos manifs, vos marches et je fais des résumés pour le site. »
Affaire conclue. Je me plante devant l’intervenant, caméra à la main (j’ai de la chance, je suis petite, je ne gêne pas trop). J’ai aussi beaucoup filmé la forêt lors des promenades. Ces images sont comme des archives. Mais il me vient l’idée d’en faire un film.
J’ai rencontré mes personnages au lieu dit le Carrouège, écolieu, café associatif animé par Adret Morvan.
Pour en apprendre plus sur leurs démarches : Site Web d’Adret Morvan
La productrice Orlane Dumas
C’est alors qu’elle a déjà tourné de nombreuses images et commencé à les monter en un film, que je rencontre Anne et son projet. Elle a 68 ans, moi 24. Je lui raconte que mes parents sont forestiers, elle me raconte son film : chacune séduites par l’enthousiasme de l’autre, nous décidons de poursuivre l’aventure côtes à côtes.
La forêt est à nous est un film militant.
Un film de vulgarisation aussi car Anne rapporte les explications des forestiers et des militants qu’elle rencontre par le biais de son petit double animé. Elle se charge pour le spectateur, d’organiser la pensée, de répéter, de questionner. Et alors qu’une impressionnante menace plane sur la biodiversité, le film est aussi une ode au vivant qui fourmille dans le sous-bois, dans les forêts, les vraies, où les essences d’arbres se croisent et sous leur couvert, la flore, les champignons, les oiseaux, mammifères et insectes.
On peut lutter longtemps contre la culture du palmier à huile et la destruction de la grande barrière de corail, avant de découvrir ce genre d’absurdité juste sous son nez.
Une autre absurdité me travaille depuis qu’Anne m’a présenté le film : elle n’a reçu aucun soutien de la filière audiovisuelle traditionnelle. Aucune aide à l’écriture, au développement, aucune chaîne de télévision. Pourtant elle tournait, elle écrivait, elle montait. Pas de repos pour la lutte. Le projet avance ainsi bon an, mal an. Anne finance jusqu’alors le projet seule.
Elle me propose de la rejoindre pour avoir un regard extérieur sur son travail et pour échanger. Une complice dans la lutte, ayant un pied dans le documentaire et un gros bout de coeur dédié à la forêt. Pour poursuivre le développement de son film que l’on ne peut pas financer comme tel, il nous apparaît alors évident de faire appel à des fonds privés. Nous avons ainsi répondu à l’appel à projet lancé par COAL sur le thème du vivant. Le prix nous permettrait de financer l’étalonnage du film et sa diffusion. En parallèle, nous espérons réunir ici la cagnotte de 10 000€ pour rémunérer l’équipe technique travaillant sur le montage image, le montage son et l’animation.
J’espère que vous serez autant que nous sensible à cette lutte et au regard d’Anne sur la forêt morvandelle.
D’avance, merci pour votre aide précieuse !
Pour le film, pour sa cause ! Rassemblons-nous ! Faisons corps, par mail interposé, par mots, par euros et devant un écran prochainement. Aussi, pour deux raisons, manifestez-vous par mail !
Si vous souhaitez suivre l’aventure à nos côtés, nous pourrons vous communiquer les dates de projection du film ! Nous sommes aussi curieuses de recevoir votre avis sur le projet, vos idées, vos mots doux !